mercredi 13 octobre 2010

Bilan de reprise de l'année

Une reprise après l'été bien riche malgré tout. Après un été en calme plat (surtout en août), je me suis remis principalement (par ordre d'intensité décroissante) en yoga, natation et course à pied.
 
Sur ce dernier point, mon souci est simple : des douleurs aux chevilles, qui m'empêchent de soutenir une allure, ou de faire des accélérations. Le retour au calme est synonyme de douleurs apparentes, ça m'a même gêné pour marcher. Donc programme simplifié. Seulement deux footings en août, pour inaugurer ma Forerunner 60 achetée en bon plan sur Amazon en juillet. Et avec les nouvelles chaussures datant de juillet aussi, sur quelques sorties, la douleur à la cheville droite perdure, mais pas la cheville gauche ... Donc je me suis remis très calmement cette semaine, avec une sortie avec un RC qui ne devait pas aller au delà de 160/165. Autant dire, plutôt marche rapide. Le moindre trot et hop, les 170 arrivent ... Mais la cheville a été épargnée.
 
Côté yoga, la formation a repris le 25 septembre. Une séance collective à 60 personnes pour cette reprise, qui annonce ma seconde année. En parallèle de ce week end, une pratique intensifiée (qui m'a permis de bien reprendre le rythme), et une prospection pour doner des cours. J'ai pu rencontrer une personne qui a ouvert une petite salle et qui m'a fait lui donner un cours. J'attends la réponse. Ce fut quand même stressant car c'était la première fois ... La dessus, je me suis remis une fois par semaine au renforcement musculaire, par une pratique hebdomadaire de une heure. Objectif toujours les mêmes : biceps, triceps, trapèzes, dos, avec abdos et pompes. Haltères allant de 3.5kg à 6.5 kg. Effet garanti au bout de la seconde séance. J'ai testé aussi le yoga chez mon client actuel, un cours très détente et relaxation ne réclamant aucun effort. Apaisant.
 
Natation : calme plat aussi car j'économise aussi sur les entrées, en plus la piscine est compensée par le reste. Je me contente d'une séance par semaine, avec pour objectif 1500m à 2000m en crawl palmés. Limitation de ma dispo ici (le vendredi midi).
 
Bref que de choses à raconter, mais une forme bienvenue, et revenue, en tous cas.

samedi 5 décembre 2009

Récap de novembre 2009

Un mois riche en émotions.

Natation : 16,8 km (7 heures). 8 séances passées aux Halles, avec palmes. Le but étant de renforcer les jambes et améliorer (enfin) ma technique de crawl. Les palmes aidant à la flottaison, à l'équilibre des hanches sur l'eau et bien sûr à la puissance des jambes. Résultat, j'ai enfin goûté à la sensation de glisse, pu nager plusieurs longueurs en trois temps sans m'essouffler et accessoirement battre mes temps : 500m en 10 minutes ! (fait une fois).

Course à pied : 65,8 km. Le temps relativement clément m'a permis de poursuivre ma séance d'entrainement des 10 km en 50'. L'objectif est encore loin mais ces séances ont été géniales. Une sortie de 1h30 entre les tuileries, les invalides, le musée du quai Branly, le trocadéro et la concorde a été super : plus de 15 km et je me suis arrêté même pas fatigué, seul le temps me manquait ce jour là. Je pouvais tenir les 20 km sans problème (2 heures). J'ai testé aussi le gel au bout d'une heure et je sens que ça m'a redonné du punch pour cette dernière demi heure là. Effet placebo peut être, je ne sais pas.

Du coup ça m'a donné l'idée totalement saugrenue de m'inscrire au semi marathon de Paris en mars 2010. Inconscient je suis. J'ai aussi comme objectif de refaire un 10 km, celui du 14e à la mi janvier. J'espère que mon plan d'entrainement m'aura servi à quelque chose, même si j'ai du stopper les séances pour cause de froid et aussi à cause de mes tibias qui se font de nouveau un peu sentir. Maintenant j'ai compris, c'est arrêt total en attendant que ça revienne.

Fitness : 4 heures de renforcement musculaire avec Alice (4 séances). Exercices du haut du corps toujours aussi efficaces. Je le sens en natation et en yoga : mes bras sont plus forts.

Yoga : 14 heures. Ici c'est le plein de vitamines. 12 séances constituées de cours au studio (niveau 2 et 3), de séances personnelles où je tente d'apprivoiser mes équilibres qui me font défaut encore, et atelier dimanche dernier. Un mois bien complet avec des cours extrêmement profitables. Juste un delta un soir où je me suis foulé la cheville gauche après un cours. Heureusement sans gravité : ça a dégonflé le lendemain mais je me suis fait une frayeur. Quand j'ai loupé cette marche dans le métro, j'étais encore échauffé de la leçon donc la casse a été moindre que si je venais de me réveiller. Toutefois plusieurs jours après, quelques positions comme le demi lotus côté droit (pied gauche sur la jambe droite), le lotus (d'un seul côté, le plus fort pour moi), et la posture assise en avant avec une jambe tendue et l'autre repliée sur la cheville (justement) me sont difficiles. La cale est indispensable mais je ne peux pas encore y aller profondément. Cet épisode malheureux ne m'a pas empêché toutefois de nager et de courir .... Preuve que j'ai eu du bol.

Enfin mon poids est repassé sous la barre des 70 kg en fin de mois (entre 69 et 69,5), après plusieurs semaines entre les 70 et 71 kg.

jeudi 3 décembre 2009

Le 10 km de Paris Centre (le 4/10/09)

C'est le récit de ma deuxième course seulement. Je m'étais inscrit l'été dernier au départ du 10 km de Paris Centre, qui se tenait en automne.

Touché par une fracture de fatigue (sensation douloureuse au tibia pendant l'effort), j'ai pourtant du abandonner tout entrainement spécifique au cours de l'été, jusque cet événement début octobre. Repos et natation ont donc eu lieu à la place, ce qui m'a conduit au départ avec les jambes solides.

On ne sait pas trop dans quel état d'esprit on est, quand je me suis rendu ce dimanche matin là sur la ligne de départ. J'avais repéré la veille, avec mon fils, l'endroit où stationner près de la Samaritaine aujourd'hui désertée. Environ 45 minutes avant le départ, je coupais le moteur dans une ruelle perpendiculaire à la rue de Rivoli. Le temps était gris mais il ne faisait pas froid. Peut être 12 degrés.

Mes préparatifs étaient minutieux : enfilade du tee shirt, de la ceinture Garmin, du dossard avec les épingles (important les épingles, en général fournies), du short et des chaussures, solidement lacés. Je tenais le podomètre dans ma poche pour l'installer au dernier instant. Idem pour la puce de chronométrage, dont je lui réservais mon pied gauche.

Je fermais ma voiture et me rendit vers le lieu de rendez-vous à l'entrée des Halles. La particularité du parcours, c'est que je connais le quartier par coeur : place des victoires, rue Etienne Marcel, place Vendôme, rue Richelieu, avenue de l'Opéra ... En une seule boucle ! Que du magique, et toutes les rues étaient coupées de la circulation pour l'occasion. En plus je travaille dans le quartier en ce moment et j'y traine tous les jours. Le parcours passe même devant mon bureau et mon ex-bureau rue Saint Honoré. Un régal.

L'ambiance est toujours très bon enfant dans ces événements. Les gens (venus en groupe souvent) parlent de leur entrainement, de leurs performances, de leurs vacances et leur rentrée. Des amateurs comme moi aux athlètes émérites. Et des gens en bonne forme. Certains ne carburent pas aux antibios toute l'année, et sont des vrais sportifs avertis et convaincus. Mais qu'est ce que je fous là ?

Après un échauffement sur la rue Etienne Marcel évidée, lieu du départ, j'ai respecté la première phase de mon plan de match : prendre place dans la ligne. J'ai fait des recherches sur les résultats de l'année précédente et vu mon temps visé (entre 57' et 1h au mieux), j'ai calculé que je devais être placé aux 2/3 de la foule.

Bertrand Delanoe et Roselyne Bachelot ont fait un discours (sifflé) avant qu'ils ne donnent le départ.

Et puis un coup de feu donne le "la". Les gens ne cachent pas leur enthousiasme et je vis la foule s'étirer et se lancer à l'assaut de cette rue Etienne Marcel, avec en ligne de mire la place des Victoires à 400m de là.

Le premier kilomètre me permet de me rôder. Les jambes tiennent, le souffle se cale, et je ressens de suite le frisson du plaisir. Ca va être top.

Les 2e et 3e kilomètres se passent super bien. Je me rends vite compte que je dépasse pas mal, pourtant sans forcer du tout. Je suis obligé de zigzaguer entre les coureurs, qui discutent et profitent du paysage à cet endroit. Je fais attention car j'alterne chaussée et trottoirs. De plus des passants maladroits coupent le passage. Mais que fait la police ?

Puis arrive le premier frisson : l'entrée sur l'avenue de l'Opéra. Le monument nous salue au loin, et nous ne ferons que l'approcher. Dans l'autre sens, nous croisons les coureurs avancés. "Nous" car déjà je suis dans un groupe en particulier qui rigole et profite. Aucune sensation de forcer, tout se déroule naturellement. Pourtant le Garmin affiche déjà 5'30 de moyenne au kilomètre. Puis passage magique sur la place Vandôme. Magnifique.

Au 4e kilomètre, je vois le premier abandon : un malheureux qui s'épuise sur le côté de la chaussée. Je me dis qu'à ce niveau, tout va encore très bien. Il y en a qui n'ont pas de bol. Pour une fois ce n'est pas moi.

Arrive le 5e kilomètre au niveau du Palais Royal. C'est la moitié. C'est le ravitaillement. Des gens s'arrêtent pour boire, moi j'attrape une bouteille d'eau et m'en mets un peu sur la tête, malgré l'absence de soleil. Je bois mais un petit peu. Surtout ne pas s'arrêter, car le rythme est bien trouvé. J'ai gardé cette bouteille jusqu'au 6e kilo, puis je l'ai jetée car elle me gênait plus qu'autre chose.

C'est là que les sensations changent. Les jambes s'alourdissent, le souffle se raccourcit. Le rythme cardiaque augmente sans la vitesse. Je suis maintenant à plus de 175, dixit le Garmin. La fin va être moins drôle que le départ.

Mais je suis dans un groupe qui allait bon train, à un rythme régulier. C'était désormais mon groupe à suivre. Ca devient délicat mais gérable. Je sais que je devrai gérer mon énergie restante équitablement jusqu'à l'arrivée. Je ne dépassais plus personne mais personne ne me dépassait.

Arrive la rue Saint Denis. Ici c'est un kilomètre en ligne droite. Il faut suivre sans se poser de questions. Les gens ne parlent plus, ou peu. Peu après le 7me kilomètre, des pompiers acclament les coucurrents : ce sera la seule véritable ambiance mise par des spectateurs. Et pour cause, le virage à gauche juste après faisait découvrir une côte de peut être 200 mètres qui a surpris son monde. "La vache !" s'exclame alors un type devant moi. Ici malgré mon souffle court, j'adopte ma technique de côte : allonger la foulée et bien basculer les bras pour aider le mouvement : moins on y reste et moins il y a à monter. De plus ça va bien descendre ensuite, donc courage et surtout ne pas ralentir. J'ai même un peu accéléré.

C'est donc avec un RC de 190 que les 1500 derniers mètres se présentaient. Je suivais mécaniquement mon groupe, ayant pour repère une personne avec un tee shirt rose. Je me la suis fixée comme objectif à suivre, un peu naïvement mais sereinement, on avait la même foulée. Il fallait me raccrocher à quelque chose.

En suivant ainsi, et au détour du dédale des rues, je perdais mon sens de l'orientation, dans ces rues que je connais pourtant par coeur. Où sont les Halles, point d'arrivée ? Devant, derrière ? Les rues tournaient encore, j'étais saoûlé et ça m'a donné le vertige. Continuer à suivre, c'est le seul mot d'ordre.

Le 9me kilomètre, au niveau de la place des Victoires pour la deuxième fois, marquait le début de la fin des hostilités. La nana au panneau s'écriait "C'est le dernier kilomètre ! C'est le dernier kilomètre ! Il faut tout donner !"

Au virage suivant apparaissait la rue de mon travail. Qu'elle est longue ! Je n'ai même pas pu apprécier le passage, que le groupe accélérait. Les dernières réserves, les dernières cartouches, c'est maintenant. Plus que 5 minutes au mieux. Ma cible au tee shirt rose était toujours devant moi, mais n'accélérait pas. Je savais que sur les derniers 500m, au niveau de la rue du Louvre, je pourrai la dépasser.

Encore un dernier détour par une petite rue puis je me faisais dépasser par des sprinteurs. Plus que 300m. La rue du Louvre. J'accélère. Mes jambes tiennent super bons, mon souffle tel un turbo fait s'envoler le Garmin : 207 de rythme cardiaque. Je laissais les tee shirts roses derrière moi. Théoriquement j'aurais du mourir, là, près de mon travail. Ici plus personne ne discute et ça pulse chez tout le monde. Dans "course à pied", il y a "course", en effet.

Puis je m'évadais à l'entrée de la rue Rambuteau vers un inconnu à vitesse V. Dernier virage au niveau de l'église Saint Eustache et voici la ligne d'arrivée. Les gens courent comme des malades. Je faisais pareil, mécaniquement, et passais la ligne d'arrivée en musique et avec soulagement.

La deuxième partie aura été longue, et la foule s'arrêtait juste derrière la ligne. Je n'ai pas l'habitude de stopper net après un effort conséquent, et j'ai du en vitesse passer les barrières de sécurité pour "finir" de courir, en trottant puis en marchant. Je me sentais mal au milieu de cette foule compacte. Ils auraient du laisser un corridor après la ligne pour ne pas bloquer les gens.

C'est comme ça que j'ai raté la distribution d'eau, de la médaille, et que j'ai gardé la puce de chronométrage.

Après ma récupération, 10 minutes plus tard après avoir trottiné dans les allées du jardin des Halles, je me suis senti étonné par mes jambes qui avaient bien assuré. J'ai quand même du étirer mes ischios et mes quadriceps pendant une vingtaine de minutes pour bien les remettre.

Les gens étaient à la fête, ils parlaient de leur frais exploit, à quel moment ils ont accéléré, comment ils sont partis ... Puis organisaient la suite de leur journée : "On se retrouve à quel resto ?", portable scotché à l'oreille à la recherche de partenaires égarés.

Puis je suis allé rendre ma puce à ces messieurs de Top Chrono. Et de rentrer chez moi, très satisfait. Et avec la médaille aussi bien sûr.

Au total, 56'30 à ma montre (temps réel) et plus de 58' temps officiel, la faute à mon positionnement au départ que j'aurais pu franchement améliorer.

Je suis très content du résultat, même si une fois je me suis chronométré moi même en moins de 56' sur cette distance. Je sais quelle est alors ma marge de progression.

Mais le but ici était de finir, en bon état si possible. Objectif atteint.

vendredi 27 novembre 2009

Formation de yoga

Déjà neuf cours passés au studio du 11e arrondissement. Cela représente 12 heures à peu près de cours, que j'ai commencés il y a presque deux mois. Avec en plus un week end de formation (un cours d'anatomie, et un atelier collectif incluant un cours et un atelier en binôme). C'est du vinyasa yoga.Et ça déménage.
 
Alors quelles impressions en ce début de session annuelle ?
 
J'alterne des cours de niveau 2 et de niveau 3. Le niveau 3, c'est le niveau dispensé par Gérard, le fondateur du studio. Ses cours sont très directifs, et très rythmés. On transpire. La respiration étant la clé de tout pour réaliser les enchainements, j'ai déjà appris à mieux la maitriser. Il n'y a pas de règle édictée pour une orientation de type respiration abdominale ou thoracique. En fait je ne sais pas laquelle j'utilise, c'est inconscient.
 
Les postures ne sont pas évidentes, mais ce ne doit pas être un frein. Toutefois je ressens le besoin d'y aller avec un certain état de fraicheur. Mais j'en ressors dopé comme jamais.
 
Un cours se fait toujours de la même manière : une phase d'entrée en matière, à base de concentration juste avant le début (pendant que les gens s'installent), les chants du "Om" et de "Shanti", les best sellers du yoga, pour entrer dans le vif du sujet.
 
Puis environ 1h15 de postures. Ca commence par les guerriers, toutes variations confondues, espacées de postures de transition (chaturang, la planche et adho munka, le chien tête en bas, répétées tout au long de la série), des positions debout, des équilibres debout, des postures assises, des postures inversées (qui déconcertent les nouveaux, surtout quand il dit "sur les mains" et que vous voyez tout le monde s'exécuter), suivi des indispensables 10 minutes de relaxation finale. Et pour finir, on remet encore une couche de chansons du début.
 
Le niveau 2 est à peu près identique, sauf qu'il dure 1 heure, donc moins de postures exécutées, et certaines sont tenues plus longtemps. 
 
Il devrait exister un niveau intermédiaire entre le 2 et le 3, mais le 2 se case bien sur l'heure du déjeuner.
 
Les élèves ne sont pas des débutants, et il y a même des professeurs qui viennent approfondir leur pratique. L'ambiance est très concentrée, et dernière précision : le prof cite (en indien) les postures à réaliser, en donnant quelques directives (du genre "étirez bien les genoux derrière", dans la posture du guerrier, ou "posez talons au sol" dans la posture du chien tête en bas. Par contre il ne montre rien du tout. Au pire il demande à ne pas exécuter une posture, au mieux il corrige si un alignement n'est pas correct. Quand il ne dit rien, vous pouvez vous immerger dans l'instant présent très sereinement, et sentir les chakras s'ouvrir face à de telles sollicitations.
 
A vrai dire ma mémoire de poisson rouge ne me permet pas encore - malgré 12 heures de pratique - de retenir tous les enchainements. Il doit y avoir au moins 25 postures en tout.
 
J'ai aussi suivi un week end de formation, avec un cours d'anatomie. Non cela ne ressemble pas à un cours d'anatomie comme on peut l'imaginer. Il était axé sur la  définition des chakras, ces points de rencontre des nidras, qui quand plus de 71 se croisent, forment le chakra. Le nidra véhicule les énergies. Et les chakras, au nombre de 7, constituent le principal canal de circulation d'énergie dans le corps. Le but est de les stimuler, les ouvrir pour aider à faire circuler toutes les énergies qui sont emmagasinées dans notre corps. C'est là que les postures (asanas) prennent tous leurs sens.
 
Les sept chakras vont du sacrum, en passant par le nombril,l'estomac (le plexus solaire), le coeur, la thyrroïde, le troisième oeil au niveau du front, et le sommet du crâne. Chacun possède des caractéristiques précises identifiables comme des couleurs. Et ils suivent toute la colonne vertébrale.

Une recherche google mène sur des sites explicatifs très bien faits.

La deuxième partie a été consacrée à un cours de 1h30 (de mémoire, ou 1 heure ?), suivi d'un atelier en binôme. Le but ici est de comprendre dans le détail une posture et de l'exécuter parfaitement sous l'oeil du prof et du binôme, qui corrige.

C'est très difficile de corriger quelqu'un. Dans la posture du chien, ma camarade d'un jour avait le dos trop cambré, une tendance visiblement naturelle. Moi aussi visiblement je ne me vois pas aligner un dos bien droit dans cette position, je descends trop.

Le prof envoya alors à mon égard : "Lui son problème c'est qu'il est trop souple". Je ne l'ai pas dit mais le professeur est très franc parler, et ne fait pas dans le détail quand il dit quelque chose. C'est ainsi qu'une élève s'est révélée avoir les pieds plats. Une révélation qui a du la mener à une dépression post-formateur après cet atelier. Autant ne pas être susceptible. On est là pour apprendre.

Donc je dois faire attention si je dépasse les limites prescrites, mon corps ne me le dit pas. Je dois donc porter vigilance à certains alignements. Autant dire qu'il y a du boulot.

J'ai trouvé un article intéressant à ce sujet ici et j'ai contribué. J'ai eu des commentaires assez intéressants sur le blog de Yogamrita.


 En fait le sujet, c'est de pratiquer. C'est une discipline ou seule la quantité compte, avec la qualité une fois qu'on a bien saisi et compris la logique des postures, sans parler de leur nom sanskrit. Il n'y a pas de mystère.

D'ailleurs les résultats commencent à arriver puisque je sens un changement en train de s'opérer. C'est encore très vague à décrire mais je sens en moi un surplus d'énergie positive, qui me fait bien appréhender tous les obstacles de la vie. Et ils sont nombreux : boulot, famille, etc ...

Côté pratique, mes défaillances résident dans les postures d'équilibre. L'arbre, passe encore (même mains au dessus de la tête), mais la position du "T", entre autres, me réclament une concentration encore énorme. Impossible à ce stade de les maitriser. Je me casse la gueule. Paradoxalement les postures inversées me sont plus accessibles (en général c'est l'inverse), à mon grand étonnement. Ainsi les trois quatre équilibres inversés me demandent certes de la force, mais son positives : l'équilibre sur les mains, la même chose sur les coudes, la position sur la tête, et la chandelle (un grand classique du hatha). Comme cela ne suffit pas, le professeur demande de baisser les jambes à l'horizontale dans ces positions, ce que je ne parviens pas à faire. Un petit manque au niveau des abdos peut être, couplée à la trouille de tomber, appréhension qui se dompte avec le temps aussi.

Sans que ce soit non plus obsessionnel, je voudrai bien pouvoir aborder toutes les postures présentées sereinement, et les exécuter dans leur intégralité, au moins une fois pendant un cours.
 
J'en suis en moyenne depuis septembre entre 4 et 5 heures de pratique par semaine, entre les cours et la pratique personnelle où je m'emploie à focaliser sur mes points faibles.

La marche est encore longue, à la fois pour atteindre les 200 heures qui valideront le certificat de formateur (dans deux ans normalement), mais aussi pour continuer à progresser et trouver ma voie.

vendredi 20 novembre 2009

45' endurance

séance de mon programme 10k 50' : aujourd'hui 45' en endurance fondamentale.

couru en 46'30 pour 7,5 km.

impressions de tension au niveau des tibias mais bon souffle et jambes solides.

j'ai pu insérer une augmentation du rythme sans souci :-)

trajet tuileries invalides retour quai rive droite jusqu'a la pyramide du Louvre et traversée du jardin des tuileries sous un soleil printanier.

a part ces tibias, belle séance. je vais surveiller ca de près pour ne pas risquer une nouvelle fracture de fatigue.

jeudi 19 novembre 2009

10k en 50'

Voici le programme que j'ai téléchargé et que j'ai commencé. Il m'a inspiré car lors de ma dernière course, j'ai senti que je pouvais mieux faire que 56'30.

Il est issu dur site Jogging Plus, bien alimenté en conseils en tous genres.

Citation :

L’objectif de ce plan d’entrainement 10 km est de vous aider à finir votre prochain 10km en vous rapprochant d’un temps final de 50min, ce qui revient à le courir à la vitesse moyenne de 12 km/h, soit 1 km en 5′.Pour y parvenir, nous vous proposons un plan d’entrainement 10 km sur 5 semaines, avec 4 séances par semaine, mêlant endurance et fractionné.Ce programme 10 km objectif 50min est basé sur votre FCM, veillez à respecter les fréquences cardiaques indiquées.

Plan d’entrainement 10 km – Objectif 50′5 semaines à 4 séances (lundi, mercredi, vendredi et dimanche par exemple)

Récupération = 65-70% de votre FCM soit pour moi un RC de 170 au maxi ;
Endurance = 70-75% de votre FCM : RC de 175 à 180 pour moi ;
Allure semi = 85% de votre FCM : RC de 180 à 190.
95% FCM = 195 pour moi.
Je vais marcher avec ces valeurs là.

J'ai des deltas car on parle de 4 sorties par semaine. Pour moi ce sera plutôt 2 à 3 sorties seulement, dépendant de mon temps .... et de la météo.

Semaine 1

Séance #1 20′ endurance + 2 x [ 8 x (30'' à 95% FCM + 30'' récup) + 2'30'' récup ] + 10′ endurance
Séance #2 45′ endurance
Séance #3 30′ endurance + 2 x [6' à 85% FCM + 2'30'' récupération] + 10′
Séance #4 1h15′ endurance

Première semaine effectuée en 10 jours sans problème.

Semaine 2

Séance #1 20′ endurance + 8 x [1'30'' à 95% FCM + 1' récup] + 10′ endurance : : séance un peu dure mais qui s'est bien passée.
Séance #2 45′ endurance
Séance # 3 30′ endurance + 3 x [8' à 85% FCM + 2' récupération] + 10′ endurance
Séance #4 1h30′ endurance : j'ai pu caser cette longue sortie par chance, ce fut un long trip qui m'a mené des tuileries au Trocadéro en passant par les invalides, et retour par rive droite par la Concorde. 1h36 au total pour environ 15 km de course, à un rythme relax et hyper agréable. A l'heure, j'ai testé un gel qui m'a bien redonné la pêche puisque j'ai terminé en accélérant l'allure.

Semaine 3

Séance #1 20′ endurance + 8 x [2' à 95% FCM + 1' récup] + 10′ endurance : séance très poussive cette semaine, je n'ai pas monté à laFCM indiquée, et mes jambes étaient lourdes. Je me demande si je ne vais pas refaire cette séance là.
Séance #2 45′ endurance : c'est la prochaine sortie prévue à ce jour.
Séance #3 30′ endurance + 4 x [4' à 90% FCM + 2' récupération] + 10′ endurance
Séance #4 1h15′ endurance

Semaine 4

Séance #1 20′ endurance + 8 x [3' à 95% FCM + 1'15'' récup] + 10′ endurance
Séance #2 45′ endurance
Séance #3 30′ endurance + 3 x [5' à 90% FCM + 2' récupération] + 10′ endurance
Séance #4 1h30′ endurance

Semaine 5

Séance #1 40′ endurance
Séance #2 30′ endurance + 6 accélérations de 10” (sans sprinter)
Séance #3 20′ endurance la veille de la course
Séance #4 Compétition 10 km

Récap des trois derniers mois (part 5)

Au 18 novembre, j'en suis à :

Course à pied : 40,6 km
Natation : 9,8 km.
Yoga : 7h10
Fitness : 3h avec le retour d'Alice en moyenne une fois tous les 10 jours maintenant, objectif fixé jusque la fin de l'année.

En natation, j'ai repris aux Halles des séances avec palmes. Renforcement des jambes assurées.

En course à pied, exécution d'un plan d'entrainement 10k que je détaillerai.