Reprise de la natation

Natation est un grand mot. Je dirais que je suis retourné à la piscine. Car depuis mes petites gênes, j'ai stoppé net cette activité.

 

Mais aujourd'hui le chlore m'a manqué et j'étais content de retrouver mes casiers de Jean Taris.

 

Le programme était simple : y aller mollo. Pas de folie, juste écouter et ressentir l'eau suffira. Pas de technique à améliorer, pas d'endurance inutile. Il faut ménager ce bras droit.

 

J'ai donc fait un minuscule kilomètre, mais à un rythme hyper relax. J'ai profité des bassins, fait plongette, bref un moment de détente bienvenu où mes pensées sont parties se reposer.

 

Avec en prime, pour la première fois la traversée du bassin dans sa longueur en apnée. C'est comme le grand écart, ça ne sert à rien mais ça fait plaisir. J'ai pris une bouffée importante et me suis projeté par les pieds. Ma brasse modeste ne me permettait que de me déplacer doucement. Je voyais le début de la fosse approcher, mais la capacité respiratoire encore bonne (à 1/3 de la longueur), j'ai passé la bande de la fosse pour arriver au point culminant de la profondeur du bassin. Je sais qu'il reste environ 1/3 du bassin. J'accélérais doucement mais surement, l'épaule ne disait rien par gentillesse sur ce coup là. Le T de la fin de couloir était en vue, là je battais plus des jambes en expirant le plus lentement possible. Je sentais la vitesse plus élevée, le bord arrivé, mon ventre bien rentré (merci le yoga !) : c'est gagné !

 

Comme dit plus haut, ça ne sert à rien. Mais ça m'a fait du bien aussi.

 

Et c'est ça qui compte.